Aujourd’hui, plusieurs pays se portent candidats à l’organisation de mégaévénements comme les Jeux Olympiques. En quête d’une reconnaissance mondiale, ils sont nombreux à vouloir briller aux yeux du monde, car les perspectives de croissance sont des plus importantes. Dans ce monde où les économies sont toutes interconnectées, l’impact de ces événements sur le développement des pays est crucial. Il est donc pertinent de s’attarder sur l’usage que les villes prévoient faire des infrastructures construites pour une manifestation à caractère éphémère et sur l’héritage qu’elles peuvent laisser. Montréal (1976) est souvent considérée comme le modèle d’échec olympique par excellence, laissant derrière elle une dette immense. Plusieurs villes ont appris de cet échec et ont évité de répéter les mêmes erreurs. C’est le cas de Barcelone, Sydney et Londres où les JO ont agi à titre de catalyseur de développement et ont laissé un héritage permanent et tangible sur leur territoire. L’analyse de ces trois cas a permis d’élaborer un guide des bonnes pratiques pour la tenue de mégaévénements. La Ville de Montréal pourra s’inspirer de ce guide dans le cadre de l’organisation des événements entourant son 375e anniversaire en 2017, où elle prévoit investir, dans de nouvelles infrastructures, d’immenses sommes ponctuelles provenant des fonds publics.