Exposition
des finissants
de la Faculté de
l'aménagement

Certains stimuli sensoriels peuvent déclencher, chez la personne atteinte d’un trouble du spectre autistique, un stress inhabituel. Alors que certains percevront un stimulus comme une attaque et chercheront à fuir le contact avec l’environnement, d’autres chercheront la stimulation de leurs sens. L’enveloppe psychique fait aussi défaut chez la personne atteinte et rend difficile, voire impossible, l’établissement d’une limite entre l’extérieur et la fonction de contenance.

D’une part, le projet travaille autant la notion du mur comme espace tampon, permettant de faire la transition entre les espaces, de contrôler les stimuli, d’intégrer le mobilier réduisant la stimulation visuelle et d’intégrer des espaces de retrait et de socialisation. D’autre part, il aborde la notion de séquencage et de compartimentation en attribuant à chaque volume une nature sensorielle propre.

Les volumes offrent une contenance, une densité et une lisibilité. Les boites colorées jouent le rôle de point de repère dans les espaces de circulation et permettent de qualifier les espaces de circulation. Les espaces proposés permettent à l’élève d’aborder la limite sous différentes formes. Ils sont prévus afin de multiplier les ambiances de qualités différentes: groupes / individuels, stimulants / non-stimulants, petits / grands.

Le travail des parois massives, devenant parfois qu’une simple peau transparente, permet à l’élève d’explorer la limite de différentes manières selon ses désirs et ses besoins. Le mur, parfois mobilier, espace appropriable, rangement ou simple paroi, permet le contrôle des ambiances physiques visuelles, acoustiques et lumineuses.