Je me suis intéressée à l'urbanisme à travers mes différents voyages qui m'ont amenée à expérimenter la ville sous ses différents jours.
J'ai été surprise et fascinée d'observer le fonctionnement unique de chaque ville. Une organisation qui appartient à une logique propre à chaque territoire et qui compose son caractère distinctif. Mon passage à la Faculté de l'aménagement aura su répondre à mes interrogations initiales, mais en aura surtout semé plusieurs autres. La question de la relation entre l'activité anthropique et l'environnement suscite particulièrement mon intérêt. Je souhaite donc poursuivre mon parcours universitaire dans le domaine de l'environnement et du développement international.
Les phénomènes climatiques extrêmes liés aux changements climatiques sont à prévoir à la hausse dans le futur. Ces évènements catastrophiques mettent particulièrement en péril des territoires urbanisés où se concentrent des populations denses, des réseaux d'infrastructures, des structures économiques, sociales et politiques. Ainsi, les collectivités doivent comprendre les facteurs qui les rendent vulnérables face aux risques de catastrophe pour mieux les réduire et pour mieux accroître leur résilience. Mon projet se penche sur le cas de la Ville de Saint-Raymond, un territoire affecté sur une base régulière par les débordements de la rivière Sainte-Anne. La répétition des évènements pose la question suivante: quels sont donc les apprentissages à tirer des évènements catastrophiques passés? Pour y répondre, l'analyse de la vulnérabilité à la fois territoriale et sociale permet d'avoir un portrait global qui servira ensuite comme un outil à la prise de décision vers des solutions adaptées au contexte.
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