L’urbanisme c’est une seconde vie, un second parcours pour moi après dix ans de carrière en télévision. Je suis fasciné par l’influence que la ville peut avoir sur la qualité de vie et le mode de vie des gens. Vaste et complexe, la pratique de l’urbanisme conditionne plusieurs de nos rapports avec l’autre et avec le monde. J’ai découvert un intérêt à observer ces dynamiques et à réfléchir à des solutions pour améliorer nos milieux de vie. La participation publique, la planification urbaine et la technologie sont les thèmes qui m’inspirent le plus pour la poursuite de mon épopée urbanistique.
Au cours de la dernière décennie, on a assisté à l’émergence d’une plus grande implication des citoyens dans l’aménagement de la ville. L’urbanisme tactique, qui propose des aménagements rapides, peu coûteux et flexibles à l’échelle locale, est au cœur de cette tendance.
Associé traditionnellement à des initiatives populaires, l’urbanisme tactique s’immisce progressivement dans le coffre à outils des aménagistes. Ce transfert soulève plusieurs questionnements : quelles formes l’urbanisme tactique prend-il dans une approche descendante (top-down) ? Quels sont les avantages et les limites de ce transfert de modus operandi pour la ville et les citoyens ?
La place De Castelnau, dans l’arrondissement Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, a été réalisée dans le cadre du Programme d’implantation de rues piétonnes ou partagées de la Ville de Montréal. L’analyse de ce cas est utilisée comme point d’ancrage de la recherche pour exposer les bénéfices, mais aussi les limites de l’utilisation de l’urbanisme tactique par l’administration municipale.
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