La géographie, l’économie et la statistique m’ont amenée à choisir le baccalauréat en urbanisme. La sociologie, elle, m’a fait rester.
« La ville n’est pas une simple agglomération d’hommes et d’équipements, c’est un état d’esprit. » Robert E. Park
Au Québec, il n’existe présentement pas de planification globale des services de garde. Effectivement, le gouvernement québécois s’occupe de gérer et d’attribuer les subventions aux garderies, mais aucun professionnel en aménagement n’est responsable d’organiser leur implantation. Ainsi, les municipalités n’ont pas de réel contrôle sur les services de garde offerts à la population. Sachant que, dans un contexte de défavorisation et d’immigration récente, les services de garde sont des lieux d’apprentissage tant pour l’enfant que pour les parents en favorisant l’intégration sociale, on se demande si l’offre est suffisante, accessible et adéquate.
En s’inspirant de la Suède, où les services de garde relèvent des municipalités, ce projet s’intéresse à la situation québécoise actuelle à travers l’étude de l’arrondissement Saint-Laurent. Ce projet s’appuie sur une analyse socio-démographique du territoire et sur une étude quantitative et qualitative de l’offre et de la demande pour formuler un diagnostic local et des recommandations.
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