Mon envie de travailler sur l’urbanisme ne m'est venue que tard dans mon parcours universitaire. Après un début d’études d’ingénierie, j’ai commencé à voir la ville comme un système et à me questionner sur son fonctionnement. J’ai ainsi continué mes études au département de Génie Urbain, un savant mélange entre de l’Urbanisme et du Génie Civil, à l’Université Paris-Est Marne–la–Vallée. Cette année m’a permis d’assurer mon choix de parcours universitaire. La ville n’était plus qu’une suite de maisons et d’autoroutes, mais un système complexe avec ses vulnérabilités et soumis à des risques. Ayant, beaucoup voyagé, je désirais finir mes études à l’étranger et affronter l’hiver montréalais ne m’a pas fait peur. C’est ici que j’ai découvert ma grande question : comment « bien » reconstruire après une inondation afin d’augmenter sa résilience face à ce risque ?
L’aire TOD Longueuil-Université de Sherbrooke s’illustre en tant que pôle de transport d’importance régionale. L’aménagement de ce territoire est toutefois caractérisé par une fragmentation urbaine. En effet, on dénote un morcèlement en ce qui a trait aux différents secteurs du territoire d’étude en raison d’un développement sectoriel. Cela se traduit par la présence d’enjeux majeurs quant à la connectivité, l’identité et la perméabilité. Ce projet de revitalisation a donc pour objectif d’aménager un contexte urbain logique et curatif. L’élaboration de celui-ci s’articule en trois phases, soit l’implantation d’un centre culturel se démarquant grâce à son positionnement logique. De cette première phase se développera un nouveau quartier de vie porté par l’instauration d’un boulevard urbain sur la Route 132 ainsi qu’une revitalisation cohérente au nord de la station de métro. La réalisation d’un tel projet contribuerait non seulement au rayonnement de l’aire TOD mais bien de la Ville de Longueuil.
Dolorès Bertrais
Alexandra Gatien
Myriam Guillemette
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