En cette ère de grande consommation, j’étais à la recherche d’un domaine qui me permettrait de sortir du cercle vicieux de la production insensée. Si l’architecture de paysage n’y échappe pas, la formation architecture de paysage m’a toutefois permis d’être mieux outillée pour produire de façon durable et raisonnée ; ainsi, une meilleure capacité d’analyse de situations complexes et une vision globale des choses permettront d’offrir de meilleurs espaces de vie dans le futur.
À partir d’un enjeu de valorisation du secteur des pénitenciers, Intrinsèque propose un aménagement à une échelle ponctuelle. Le concept est d’offrir une route de transit partagée qui valorise l’usage du transport actif, et qui promeut la diversité paysagère traversée. Par exemple, le secteur du ruisseau de la Pinière offre une expérience végétale forte, en corrélation avec son origine naturelle. De plus, la composition spatiale du site place l’usager dans une relation pluri sensorielle entre le patrimoine écologique du ruisseau et celui des pénitenciers. Les différentes ambiances végétales envisagées font vivre un va-et-vient entre la nature et l’urbanité. Ainsi, la réhabilitation de l’identité du site en un système écologique sain offre une pause organique à l’automobiliste et un ressourcement aux travailleurs et cyclistes. Finalement, le projet s’appuie sur une volonté de « faire le plus possible avec le moins possible contre ».
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