Dans la société occidentale, le rite funéraire est de plus en plus laissé de côté pour laisser place à un détachement entre les vivants et les morts.
Le modèle actuel ne correspondant plus aux besoins des utilisateurs, la problématique du salon funéraire m’a captivé et m’a donné envie de relever le défi; la création d’un espace d’accompagnement des endeuillés vers l’équilibre, ou du moins l’expérience optimale du deuil.
Le site choisi, le moulin Légaré de Saint-Eustache, est situé dans un cartier historique, près d’un cimetière et isolé de celui-ci par la rivière du chêne. L’environnement méritant d’être mis en valeur, l’usager du centre de commémoration se rend au bâtiment par un parcours méditatif et transitif qui se veut le moteur d’une introspection, un contact avec le moment présent. Le bâtiment est la suite logique du parcours, un espace neutre qui met en contraste la solidité ainsi que la fragilité de la vie humaine.
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