Dès ma formation initiale en architecture, j’ai été intéressée par une échelle d’intervention plus vaste, prenant en compte les valeurs sensibles qui composent l’espace urbain. Devenir urbaniste était pour moi une façon de mieux comprendre la ville et les territoires pour construire durablement.
En premier lieu, la multidisciplinarité de la formation m’a attiré, alliant conservation, économie, design, gouvernance urbaine... c’est une sorte de “gymnastique” qui relie des sujets diversifiés. Ceci permet d’alimenter la créativité pour développer des projets innovants et intégrés à des environnements toujours plus diversifiés.
Aujourd’hui, mes centres d’intérêt s’élargissent, entre mobilité et conservation du patrimoine, ce qui reflète la diversité de la carrière d’un urbaniste.
Le Sault-au-Récollet est un site patrimonial cité (1992) situé dans l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville à Montréal. C’est sur ce dernier qu’a porté notre projet visant à mettre en application les plus récentes pratiques en conservation du patrimoine urbain et à bien définir la fonction du plan de conservation en le situant par rapport aux autres outils de gestion existants, mais aussi en fonction des approches dites intégrées. À travers notre atelier, nous avons questionné la gestion du site patrimonial du Sault-au-Récollet à partir de son contexte actuel et à travers l’identification d’enjeux spécifiques, de valeurs patrimoniales et d’outils réglementaires en place. À partir de cette analyse, nous avons élaboré l’esquisse d’un plan de conservation suivant la notion du paysage urbain historique et nous avons proposé la définition d’une vision de conservation pour le site, auquel nous avons dessiné des orientations, des critères et des pistes d’actions.
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Marie-Josée Vaillancourt
Amélie Bilodeau
Coralie Auboeuf
Fannie Pilon-Millette
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