Je suis arrivée au baccalauréat en urbanisme après avoir passé beaucoup de temps à me demander ce que je voulais faire des quarante prochaines années de ma vie. C’est avec une vague idée de ce qu’est l’urbanisme, un grand intérêt pour la ville et beaucoup de curiosité que j’ai entamé mon parcours. L’urbanisme s’est révélée être une discipline aussi intéressante que complexe et qui va beaucoup plus loin que « la ville ». J’ai développé de l’intérêt pour la relation qu’entretient l’individu avec son environnement, particulièrement par le biais de la participation citoyenne et le design urbain. C’est entre autres cet intérêt qui m’a poussée à explorer davantage le processus participatif en aménagement pour mon projet terminal.
La participation citoyenne est une pratique de plus en plus fréquente chez les professionnels en aménagement. Il est vrai de dire que la participation citoyenne a taillé sa place dans la pratique, par contre il y a toujours des citoyens négligés, tels que les jeunes. En effet, la voix de ces citoyens est tenue pour acquise dans les décisions faites par les professionnels et les adultes, car on croit savoir ce qui est dans leur meilleur intérêt. Lorsqu’on fait place aux jeunes dans un processus participatif traditionnellement adapté pour les adultes, il faut pouvoir s’ajuster pour avoir des résultats. Il faut adopter des techniques efficaces qui tireront à profit la participation d’un groupe de citoyens souvent invisible. En parlant du groupe « des jeunes », il faut tenir en compte qu’il est très hétérogène, d’où l’importance d’adapter chaque processus participatif au groupe de jeunes impliqués.
Retour à la liste par discipline