Exposition
des finissants
de la Faculté de
l'aménagement

Architecture

Jeanne-Émilie Soulières

La Parcelle

Le projet consiste en une requalification du terrain des Pères Franciscains situé dans la région de Sorel-Tracy. Le site se trouve face au fleuve Saint-Laurent, ainsi qu’au CSSS Pierre-De Saurel et donne accès au Parc Regard-sur-le-Fleuve où l’on retrouve deux kilomètres de sentier pédestres, de piste cyclable et de sentiers pour patin à roues alignées. En plus d’être à quelques minutes du centre-ville, il est à la jonction entre un secteur résidentiel, un secteur institutionnel et une zone progressivement rurale.

Il s’agit d’un projet alternatif aux nouvelles constructions de « Condos Regard-sur-le-fleuve ». En considérant l’enjeu d’une population vieillissante et l’importance que prennent les industries dans la ville, la juxtaposition des tissus urbains, l’opportunité qu’offre un site patrimonial et religieux par sa position stratégique, en plus de la problématique de privatisation des berges, il serait question de prendre en compte les caractéristiques propres du site en conservant l’ouverture et l’accès au fleuve, en plus de créer une nouvelle énergie dans la ville. La présence d’un centre aquatique agirait comme liant entre la ville et le fleuve, ainsi que pour la communauté. Le projet s’inscrit donc dans une vision globale de la ville. Il ne s’agit pas de créer un nouveau pôle afin de ne pas affaiblir le centre-ville existant, mais d’intervenir ponctuellement en fermant la boucle.

Le bâtiment propose une diversité programmatique dédiée à la santé ainsi qu’au bien être du corps et se développe sur deux axes majeurs : le tracé agricole et l’axe médical. L’implantation de bâtiments résidentiels à l’arrière des condos existants permet un meilleur ancrage du projet en consolidant le secteur résidentiel. L’espace médian devient l’extension du Parc-Regard-sur-le-Fleuve avec la présence de sentiers pédestres qui s’alignent avec les axes de façon aléatoire.

Au niveau conceptuel, le projet se veut comme un seul geste qui reprend la forme du parcellaire agricole. En effet, il s’agit d’une tranchée du site qui s’oriente vers la péninsule. On soulève ensuite la parcelle comme si l’on avait creusé le sol. Concernant la tectonique, ce soulèvement induit que la matérialité de béton au niveau du sol et des murs de fondations se retrouve en façade avec des jeux d’opacités qui permettent de créer un filtre entre l’intérieur et l’extérieur. Le prolongement de la parcelle en porte-à-faux vers le fleuve génère à la fois des vues panoramiques incroyables et la création d’une halte vélo pour la piste cyclable. La construction d’une promenade en bois agit tel un quai qui rappelle l’industrie navale de la région et permet l’ascension vers la ville, ainsi que la descente vers les berges. Ces immenses marches servent à la fois d’amphithéâtre extérieur et d’espace pour contempler le paysage.

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Thèmes liés à ce projet :

Institutionnel
Paysage
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