Suite à un passage au collégial marqué par trois domaines d’étude différents, l’urbanisme a su se présenter à moi comme le mariage de toutes les disciplines qui m’inspirent. La politique, la géographie et la sociologie m’ont toujours fasciné, c’est pourquoi les questions de gouvernance, de planification régionale et de politiques urbaines sont au cœur de mes intérêts en urbanisme. Depuis le début de ce baccalauréat, j’essaie de combiner ces disciplines et les enjeux qui leur sont propres à ce qui me tient le plus à cœur : la qualité des milieux de vie. Après tout, c’est ça l’aménagement, produire des milieux de vie. Et c’est pour ça que ça me passionne.
Après avoir habité, pendant ma première année de baccalauréat, les résidences de l’Université de Montréal, un constat m’a frappé : les espaces piétons de notre campus sont loin d’être toujours intéressants. En commençant à étudier les caractéristiques de ces espaces, je me suis rapidement questionné quant aux raisons derrière ce qui me semblait être un abandon des parcours de marche sur le campus. C’est suite à cette interrogation qu’il m’est apparu évident qu’avant de pouvoir proposer une quelconque solution pour améliorer ces espaces, je me devais de connaître le contexte de la planification du réseau piéton de l’université. Voilà pourquoi l’objectif de mon projet est de comprendre la dynamique du réseau des acteurs qui ont un impact sur la marchabilité du campus de l’Université de Montréal, à travers l’analyse de la démarche devant mener à l’adoption d’un plan de mobilité durable à l’échelle de tout le campus de la montagne.
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