La phase du «pourquoi». Si les chercheurs œuvrant dans le domaine de la psychologie la définissent comme étant une étape normale du développement intellectuel de l’enfant âgé de 3 ans et ayant une durée approximative d’un an, à l’âge de 22 ans, cette phase perdure toujours en ce qui me concerne! Ainsi, ma curiosité sans bornes et ma grande sensibilité à l’environnement qui m’entoure ne sont que quelques-unes des raisons qui m’ont poussé à entreprendre un baccalauréat en urbanisme. Cette formation m’a notamment permis d’élargir ma conception de l’espace urbain et m’a appris à le penser dans toute sa globalité et sa complexité.
Toujours en quête de savoir nouveau, la poursuite de mon parcours académique m’apparaît toute naturelle. C’est donc avec enthousiasme que j’entame maintenant un nouveau chapitre de mon cheminement universitaire et ce, toujours habitée d’une fervente envie d’apprendre davantage.
En 2013, la société d’État, Postes Canada annonçait l’implantation d’une nouvelle pièce de mobilier urbain au sein de l’espace public : la boîte postale communautaire, véritable porte étendard de la politique de conversion de la livraison du courrier. Cet objet, à la source de nombreux conflits, est-il incompatible à la cohabitation des divers usages et usagers qui occupent déjà l’espace public? Quelle place prend-il dans l’aménagement du territoire? Comment procéder à l’intégration d’un nouvel usage au sein de l’espace public?
L’objectif de ce travail est d’identifier les difficultés d’implantation spatiale et procédurale susceptibles de survenir dans différents contextes urbains afin de comprendre de quelle manière la politique de conversion de la livraison du courrier peut être améliorée et quelles sont les stratégies pour y arriver. Cette recherche s’appuie sur une analyse empirique ainsi que sur des entrevues réalisées auprès d’aménagistes du grand Montréal.
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