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L'arrimage

Architecture de paysage
Catherine Bérard, Nathan Ouellet, Noémie Lecavalier
L’Arrimage, c’est l’union de trois unités paysagères donnant aux verdunois un espace de liaison entre le contexte urbain et le fleuve, un espace bonifié du point de vue écologique, du point de vue paysager et du point de vue social. Ainsi, le pôle récréotouristique est consolidé et marqué par un seuil clairement défini, par rapport à la voie publique. L’éventail floristique est considérablement augmenté, tant en variété qu’en étendue. Dans la couverture végétale étalée est inséré l’architecture du complexe aquatique, laquelle est dotée d’une assise végétale qui lui est propre. Cela évite de segmenter le parc et d’interrompre la continuité de son caractère « vert ». S’instaure ainsi un haut degré de cohérence entre les éléments et les unités spatiales du lieu. La création d’une véritable symbiose avec le riche milieu naturel qu’est la bande riveraine, est favorisée par le déploiement une végétation plus spontanée, prenant la forme d’un pré fleuri. Offrant un potentiel élevé de biodiversité, le pré constitue un habitat de choix pour de nombreuses espèces florales et animales. Finalement, un écosystème distinct est créé dans l’interstice entre l’aréna et le complexe aquatique. Offrant une graduelle transition entre la ville et le fleuve, l’allée se présente comme un cortège d’expressions paysagères renouvelées. Elle forme un espace de déambulation invitant, où l’usager est incité à rester un moment, pour s’asseoir l’instant d’un café ou pour profiter de l’ambiance agréable où le bruit de l’eau se manifeste délicatement. Étant flexible et ample, l’allée devient un réel un espace d’appropriation pour les verdunois.

01. Consolidation _ S’accrocher à des points d’ancrage solides

02. Formalisation _ Définir un seuil cohérent avec l’environnement immédiat

03. Connectivité _ Offrir un espace en cohésion avec son contexte urbain et riverain

04. Étalement _ Laisser la plus grande surface possible au parc