La carte illustre ici l’enclavement du quartier Saint-Henri causé par la présence imposante de l’infrastructure Turcot. En plus de se trouver en bordure de l’autoroute, le site du projet se trouve à proximité des arrondissements adjacents et de la polyvalente de Saint-Henri. Le projet tente de retisser certains liens du tissu urbain brisés par l’infrastructure.
Les schémas suivants expliquent l’apport de chaque composante du système du mur habité. Le mur coupe pollution / le parvis incluant les ateliers et la sandwicherie / les circulations verticales / les circulations horizontales / les résidences étudiantes / la méga structure.
La coupe longitudinale démontre ici la richesse des relations entre les espaces intérieurs et extérieurs. Ce sont les décalages latéral et longitudinal entre les résidences qui permettent à celles-ci d’être entourées de grands espaces extérieurs lumineux. L’omniprésence du vide laisse respirer les habitants et valorise leur environnement immédiat (autant extérieur qu’intérieur).
Le plan du rez-de-chaussée du mur habité se caractérise par la présence des ateliers de fabrication et de la sandwicherie; espaces gérés par les étudiants du FPT de la polyvalente de Saint-Henri. L’escalier monumental extérieur amène les gens de la rue à interragir avec les espaces d’exposition et de fabrication desquels ils peuvent admirer et profiter du résultat du travail des étudiants.
Le dessin suivant est celui d'un étage type et de ses unités. Il est intéressant d'observer les relations entre chaque espace alors que l’usager passe d’une circulation verticale à une circulation horizontale pour ensuite entrer dans l’espace jardin commun et finir dans son espace privé intérieur ou extérieur. Les deux types d’unités d’habitation se retrouvent sur tous les étages alors que l’unité commune varie de programme et de disposition selon l’étage.