Retour aux projets

Centre d'Études Supérieures et d'Entraînement pour Post-Humains

Architecture
Benoit Faucher
Le concept du « cyborg », tiré de la science-fiction à l’origine, nous aurait paru, il y a peu de temps, très difficile à concrétiser. Nous voyons par contre présentement l’apparition de réels êtres humains augmentés de toutes sortes de façons. Avec la croissance rapide de ces technologies observée dans les dernières années, et à voir la qualité ainsi que la performance des prothèses et autres augmentations du corps, il ne serait pas farfelu de voir une vague d’apparition de réels super-humains, mi-homme, mi-machine; des volontaires prêts à optimiser leurs corps obsolètes. La façon dont nous concevons l’architecture sera dépassée pour ces êtres augmentés, artificiellement capables d’exécuter d’innombrables prouesses. Évidemment, cette nouvelle situation créée par l’homme et pour l’homme, dans laquelle plusieurs personnes de diverses sphères de la société se retrouveront éventuellement (par exemple : les pompiers, militaires, travailleurs physiques, athlètes, etc.) crée un nouveau besoin. Ce besoin nécessite une architecture qui peut se définir de façon déductive à partir du sens inverse architectural de production, commençant par le produit fini : le post-humain. En partie centre de création et de recherche cybernétique, en partie centre de santé et en partie usine de production de masse de produits, ce bâtiment deviendra le nouveau modèle de son genre. Voici le CÉSEPH, ou Centre d’Études Supérieures et d’Entraînement pour Post-Humains, le nouveau laboratoire de production de l’homme bionique de demain de Montréal.