Laurence Madore-Belhumeur

Finissante au baccalauréat en urbanisme, la relation complexe qu’entretient l’activité anthropique avec l’environnement est un sujet qui me touche particulièrement. La conception de milieux de vie en adéquation avec la fragilité des écosystèmes est donc mon champ d’intérêt principal; d’où le choix de traiter du compostage dans mon projet terminal. Dans cette optique, je vais éminemment parfaire mes compétences dans ce domaine de la planification territoriale sur les bancs universitaires, soit dès l’automne prochain avec une maîtrise en gestion de l’environnement.

Analyse du projet de compostage montréalais à travers le cas de l'est

Nom du tuteur: 
Sophie Leblanc Van Neste

Le paradoxe des actions de gouvernance au Québec en ce qui a trait à la gestion des matières résiduelles est fascinant. Encore aujourd’hui, les infrastructures de traitement des matières organiques se font attendre, et ce, même si divers objectifs temporels fixés par le plan d’action quinquennal de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles sont très rapprochés dans le temps. Par exemple, pour 2020, la totalité des matières organiques devrait être compostée. La localisation des futurs centres de compostage à Montréal est d’autant plus un enjeu majeur parce qu’elle a animé beaucoup de débats. La présente visait donc à comprendre le processus puis à identifier les obstacles profonds à la mise en œuvre des infrastructures de traitement, plus précisément à partir du cas de l’implantation du centre de compostage de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles. Les concepts relatifs à l’instauration d’un système de compostage en réseau sont-ils comblés à Montréal?

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