Comment devons-nous aborder l’insertion d’une composante architecturale contemporaine dans un contexte patrimonial comme celui du Vieux-Québec ? Le Vieux-Québec fait partie d’un site patrimonial selon l’UNESCO ; il est réglementé par plusieurs mesures contraignantes sur le patrimoine par le ministère de la Culture et Communication du Québec et il soulève plusieurs débats concernant les nouvelles constructions et les façons de s’y insérer. Dans ce contexte, comment peut-il être possible de maintenir, de bonifier la valeur patrimoniale et d’y contribuer par une bonne insertion ? Comment parvient-on à trouver l’équilibre entre le changement et la conservation sur un site le long de la côte d’Abraham ? Dans ce lieu loin des fortifications, longeant l’escarpement et positionné de façon stratégique pour l’observation de la basse-ville, on observe une mixité d’usage et une concentration de bâtiments à vocation artistique et culturelle. On remarque que la culture a servi à revitaliser d’anciens bâtiments dans le but de maintenir ceux-ci.
La question à l’origine du concept est : comment l’usager peut-il vivre et découvrir par lui-même l’éventail des attributs du site sélectionné ? L’élément générateur du projet se développe autour de l’escalier Lépine, où il est possible de parcourir progressivement les contraintes du site.En plus de tenir compte de son contexte, le projet cherche à mettre en scène une plateforme où les attributs et les enjeux du milieu patrimonial sont mis de l’avant à travers une prolongation programmatique qu’on retrouve dans le secteur de la côte d’Abraham.