Ce projet explore le réel comme vecteur de création. L’objectif principal est de concevoir une « machine à marcher » qui se détache du conceptuel et se rattache au perceptuel. Le défi est donc de traduire une promenade dans le parc de Dieppe, situé entre l’île de Montréal et Terre des hommes, en un dispositif architectural relativement minimaliste, tout en exploitant la complexité de la réalité et de notre perception. Les impressions du site ont été traduites sous forme de masses ou de surfaces pleines ou translucides, de topographie, de textures. L’inconnu prend une grande place dans le parcours qui, par sa forme d’ellipse, crée naturellement une zone inaccessible en son centre. Ce néant perceptuel, dans un projet d’impressions, devient aussi important que nos perceptions elles-mêmes.