Construite dans les années 1970, l’autoroute Ville-Marie est une infrastructure monstre, dont la réalisation a nécessité la destruction de nombreux milieux de vie urbains. Cette autoroute construite en tranchée, dont certaines parties ont été recouvertes, est utilisée afin de traverser la ville d’est en ouest. Elle est empruntée par plus de 167 000 véhicules par jour, ce qui en fait une source de pollution importante, en plus de créer une fracture physique dans la ville.
Ce projet propose de renverser la tendance des années 1960-1970 de vouloir adapter la ville à l’automobile, pour plutôt imaginer une nouvelle façon d’habiter nos infrastructures de transport.
Pour ce faire, il faut revisiter les façons d’utiliser l’autoroute Ville-Marie et adapter l’infrastructure automobile aux gens, créant ainsi un nouveau milieu de vie urbain et remédiant aux problèmes qu’elle engendre.
L’infrastructure est habitée par un programme qui répond aux besoins de la ville du futur. Cette ville connait une augmentation importante de sa population et de ses besoins en transport en commun en plus de viser l’autonomie alimentaire et la souveraineté des données.