La ville de Montréal, à l’instar de beaucoup de milieux urbains à travers le monde, subit les agressions qui découlent d’une très grande minéralisation. Reflet des inégalités montréalaises, quelque 5 degrés de différence peuvent être parfois ressentis d’un arrondissement à l’autre. Si le mouvement des ruelles vertes a permis de mettre en lumière ce phénomène, les gestes très limités et sporadiques qui y sont posés ne permettent pas de prétendre à un véritable impact sur la ville. C’est pourquoi, au travers une gestion complète des eaux, les urbanistes de la firme les ateliers Ublo espèrent renforcer le rôle de la ruelle dans la résilience aux changements climatiques de la ville de Montréal. À ce jour, seules deux ruelles font l’objet de projets pilotes, et pour cause, les enjeux associés y étant très complexes et nécessitant la contribution de nombreux collaborateurs. C’est pourquoi dans l’optique de préparer cette évolution et espérer voir au plus vite les ruelles se teinter de bleu et de vert, nous pouvons nous demander : comment faciliter la transition des ruelles vertes vers des ruelles « bleues vertes » ?