La densification de l’île Saint-Jean, à Terrebonne

Baccalauréat en Urbanisme

Alors que l’étalement urbain s’intensifie d’année en année aux limites de la région métropolitaine de Montréal, il est primordial en mon sens de ralentir ce phénomène nous confrontant à des problèmes de taille pour l’avenir. Comme on le sait déjà, le réseau autoroutier est déjà saturé et je considère inconcevable que le nombre d’automobilistes continue d’augmenter. Évidemment, en élargissant le territoire urbanisé encore plus loin, ce sont les milieux naturels et les terres agricoles qui en souffrent directement.

Repenser notre rapport à l’espace et s’intéresser à optimiser l’utilisation du territoire et valoriser les transports collectifs structurants sont selon moi des pistes plus qu’intéressantes pour l’avenir. C’est donc dans ce contexte que s’ancre mon projet terminal prenant place à Terrebonne, sur la couronne nord de Montréal, où je m’interroge s’il serait possible de redévelopper l’île Saint-Jean. Plus précisément, je me pose la question suivante : compte tenu de la situation actuelle de l’île Saint-Jean, serait-il possible d’envisager sa densification ? Les plans originaux prévoyaient sur cette île, aujourd’hui composée de bungalows et de petits immeubles résidentiels, un projet costaud. On y prévoyait un petit centre commercial, une école et même un hôpital. Rien de cela n’a toutefois vu le jour.

Cependant, un fort potentiel dans les environs de l’île Saint-Jean pourrait selon moi motiver sa densification et la requalification de certaines parties de l’île. En considérant la présence du terminus régional d’autobus, la présence du Vieux-Terrebonne et son cachet ainsi que d’autres facteurs, il me semble nécessaire d’intervenir.