Les interactions ville-fleuve : redéfinition et appropriation

Baccalauréat en Urbanisme

À la fin du 19e siècle, Montréal était l’une des métropoles industrielles et financières les plus importantes en Amérique du Nord. L’atteinte de ce statut est inhérente au développement de sa portion portuaire, où le fleuve Saint-Laurent représente le socle de cet essor. Mais à quel prix ? Cet essor industriel a apporté son lot de conséquence sur l’aménagement jusqu’à former un véritable rempart entre la population montréalaise et son fleuve. Ailleurs dans la région métropolitaine, c’est la détérioration de la qualité de l’eau, la privatisation des accès publics aux berges et les corridors autoroutiers qui ont contribué à la fraction du rapport ville-fleuve à travers le temps.

Les interactions ville-fleuve font l’objet d’une redéfinition, car se sont entamés au tournant des années 1970 des changements dans la configuration des valeurs sociales. Cette prise de conscience valorise et accentue notre désir d’entretenir un contact plus étroit avec le bassin hydrique montréalais.

Dans le cadre de mon projet terminal, je vous propose un retour sur les projets de planification des instances décisionnelles qui ont permis d’encadrer et d’établir des visions par rapport à cet enjeu. Plus important encore, j’ai voulu recenser une dizaine d’initiatives qui ont permis de mettre en valeur le fleuve Saint-Laurent à l’intérieur de la Communauté métropolitaine de Montréal, à savoir comment le fleuve Saint-Laurent a concrètement pu être mis en valeur à travers l’aménagement des berges. J’ai surtout relevé pour chacune de ces initiatives les organismes initiateurs et les processus de mise en œuvre.

Fichiers téléchargeables
Michael Wopperer