Nos espaces appropriés

Baccalauréat en Urbanisme

Les ruelles d’autrefois étaient majoritairement utilisées comme aires de livraison, puisqu’elles servaient d’accès direct aux cuisines de l’époque. Elles étaient donc caractérisées par la présence de hangars ainsi qu’un éclairage faible. Elles étaient perçues comme des lieux dangereux propices à la criminalité. Leurs rôles, perceptions et usages ont changé au fil du temps. Aujourd’hui, nos ruelles sont des lieux de plus en plus prisés par les citoyens, qui en font de véritables espaces communs pour le voisinage ; des lieux uniques. Cette utilisation à chaque fois exceptionnelle de l’occupation de l’espace par les riverains semble toutefois inégale. Quels sont les facteurs qui influencent ces différents niveaux d’occupation de l’espace et quelles sont les marques physiques de l’appropriation des ruelles ?
L’objectif du projet est de comprendre ce qui peut influencer l’appropriation de l’espace dans les ruelles de Montréal. Premièrement, il sera question de recenser les éléments visibles de ces appropriations. Deuxièmement, il sera question d’évaluer les facteurs qui peuvent influencer leur intensité.

Pour ce faire, trois ruelles de Rosemont–La-Petite-Patrie ont été étudiées selon le niveau de mobilisation sociale présentement en place. Des entrevues ont été réalisées avec des citoyens de chaque ruelle et une grille d’observation a été conçue afin de recenser les différents marqueurs d’appropriation. Cette étude a permis de relever une partie des marqueurs d’appropriation et une partie des facteurs qui peuvent expliquer l’intensité de celle-ci. Même si les ruelles sont des milieux changeants qui évoluent assez rapidement, les différents marqueurs et facteurs d’appropriation présents dans les ruelles nous permettent tout de même de constater les besoins des citoyens dans les espaces publics, et sont la vitrine des nouvelles initiatives citoyennes.

Fichiers téléchargeables
Mathilde Falgueyret