À 21 ans, Marie-Pier termine son baccalauréat en architecture de paysage avec fierté. Provenant du domaine des sciences, elle a toujours su porter une attention particulière à son environnement et à la façon dont celui-ci était conçu. Plus tard, elle souhaite poursuivre ses études et se spécialiser dans le domaine du génie afin d’appliquer ses connaissances acquises et le côté technique du métier.
Telle une courtepointe multiculturelle, des quartiers aux identités identifiées viennent s’enchasser et se rencontrer à la porte d’entrée Jarry Est. Tel un ensemble de noeuds, le site se trouve à l’intersection de plusieurs axes importants et au centre d’une trame urbaine déformée, accentuée par la brèche de l’autoroute Métropolitaine.
L’usager, qu’il soit piéton ou cycliste, traverse le site par nécessité, et non par plaisir. Le sentiment de sécurité et le confort sont ainsi deux enjeux importants qui sont adressés par la présente proposition.
Repriser le maillage urbain, par un enchevêtrement de nœuds:
L’étoffe boisée enveloppe le temps de la traversée le passant, l’isolant de la circulation automobile. L’ambiance proposée, douce et molletonnée comme une couverture protectrice, viendra faire oublier pendant un instant, le contexte routier qui entoure l’usager, grâce à végétation le jour, et l’éclairage la nuit. Les nœuds sont des espaces où la bifurcation est possible. Ces points de croix dans le tissu urbain deviennent des endroits où se resserre le tissu social. Comme des fils qui s’entrelacent, ils sont au croisement de différentes voies de circulation. La barrière de l’automobile n’étant plus présente, le promeneur est plus à même de côtoyer son prochain. À pied comme à vélo, la traversée est adoucie.