À la recherche d’une complémentarité pour ses connaissances artistiques, Catherine désirait aller chercher de nouvelles notions techniques en architecture. Sa passion pour le monde végétal la guida donc vers le baccalauréat en architecture de paysage. Elle y acquerra de nouvelles aptitudes et compétences qui lui ont permis de développer organisation et leadership.
La nouvelle porte d'entrée du quartier Saint-Michel, à Montréal, se trouve au croisement des rues Jarry, Crémazie et de l'autoroute 40, non loin du Parc Frédérick-Back, un précédent en matière d'innovation environnementale. Ce lieu, qu’est la porte d’entrée Jarry Est, deviendra alors le préambule d’une série de gestes déjà amorcés dans le quartier, annonçant ainsi une vision d’avenir.
Au cœur de nombreux éléments générateurs de polluants, le projet d'aménagement se veut une extension, une vitrine de la transformation opérée par le CESM, se prolongeant le long de la rue Jarry Est. Le visiteur y découvrira alors un site unique où le végétal est structuré par un cadre urbain.
Au cœur du carrefour routier, un grand bassin de rétention récolte les eaux de ruissellement des voies environnantes, et traite polluants et sels de déglaçage. L’ampleur de celui-ci pourra être également appréciée par les visiteurs du haut des passerelles qui permettent une toute nouvelle accessibilité. Ainsi le rythme coordonné par les voitures sera brisé par ce carrefour piétonnier qui siègera au centre des nouvelles croisées de chemin. Arborant de grands espaces libres, l’endroit permettra à quiconque, qui le traverse, de s’approprier l’espace à sa manière.
C’est avec cet immense ouvrage technique, une pièce maîtresse d'un aménagement urbain pacifié, que le tournant environnemental de la ville est dévoilé par l’entremise d’une gestion durable des eaux de ruissellement. Lorsqu'il pleut sur la ville, son utilité est révélée.