Vivant à Montréal depuis le jeune âge, j'ai toujours aimé cette ville. Pour moi, l’environnement urbain a beaucoup à offrir en termes d’espaces, de services et d’activités. Le charme qui en émane a toutefois amené avec lui son lot de questionnements. C’est ainsi que, 15 ans plus tard, cet attrait pour la ville s’est transformé en choix de carrière : l’urbanisme. Au cours de ma formation universitaire, ce domaine m’a fasciné encore plus. Les principaux sujets qui m’intéressent sont les transports, le logement et le développement commercial. Aujourd’hui, âgée de 22 ans, je compte saisir les différentes opportunités qui se présentent à moi autant au niveau professionnel que personnel. Ma devise dans la vie serait que «le chemin parcouru importe autant, sinon plus, que la destination au bout du compte».

Comment rompre avec les trajectoires résidentielles typiques?

Nom du tuteur: 
Jean-Philippe Meloche

Cette question qui peut paraître simple reflète néanmoins une préoccupation importante pour la Ville de Montréal depuis les dernières années. En effet, celle-ci se démène pour mettre en place des mesures afin de garder ses familles en ville. Plus précisément, ce sont les familles de la classe moyenne qui sont visées, car ce sont elles qui sont les plus portées à quitter la ville et les quartiers centraux pour s’établir en banlieue. Dans ce contexte, il est important de s’attarder aux raisons qui poussent les jeunes familles à quitter la ville. En parallèle, il s’agit aussi d’identifier leurs besoins en matière d’habitation (logement) et d’habitat (quartier). En soulevant ces éléments, il devient intéressant de se pencher sur un quartier montréalais en particulier pour analyser quelles interventions sont faites afin de favoriser l’établissement des jeunes familles. Ce projet s’attarde au quartier de Sainte-Marie, dans l’arrondissement de Ville-Marie, qui fait actuellement l’objet d’un plan particulier d’urbanisme. En analysant la situation actuelle, on remarque que le contexte de revitalisation du cadre physique ne profite pas nécessairement aux familles de la classe moyenne. Miser sur les sphères communautaires, artistiques et culturelles déjà présentes permettrait éventuellement une meilleure appropriation du quartier par la population actuelle et une meilleure rétention des familles à plus long terme.

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