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Diplômée au Baccalauréat en Design de l’environnement (2014), Alenka a ajouté à sa formation une Maîtrise en Architecture à l'Université de Montréal (2016). Dans le cadre de son curriculum, elle a eu l’occasion d’étudier à la Columbia University (New York) ainsi qu’à la California Polytechnic State university (San Luis Obispo). Cela fait maintenant 5 ans qu’elle a le plaisir de travailler dans le domaine de l’architecture. Son parcours témoigne de son désir constant de relever de nouveaux défis et de son intérêt à découvrir, jour après jour, la complexité et l’étendue de sa pratique.
Le projet, s’inscrivant au coeur du Vieux-Port de Montréal, cherche à porter une réflexion sur les vestiges patrimoniaux et industriels que sont le quai et la tour des convoyeurs. Il s’agit de mettre en valeur le patrimoine industriel de manière critique selon le contexte urbain actuel en réactivant/réveillant la machine endormie.
Ayant perdu son importance en tant que port agraire vers la fin du XXe siècle, le Vieux-Port se caractérise aujourd’hui comme étant le centre touristique de la métropole. Pourtant on semble oublier que plusieurs montréalais y vivent et qu’un problème criant de désert alimentaire dans ce secteur persiste.
On observe, cependant, plusieurs initiatives à travers la ville pour promouvoir l’agriculture urbaine. Le projet s’inscrit donc dans une volonté de regrouper ces initiatives en un centre de recherche et de distribution alimentaire, un pôle agricole, dans un secteur largement négligé à cet effet. Par le fait même, le projet incite à redonner à la communauté locale tout en prenant profit de la visibilité internationale du Vieux-Port pour mettre en vitrine le savoir-faire montréalais.
L’Agropole est une machine vivante à travers laquelle le visiteur est invité à découvrir et à célébrer le cycle de la production alimentaire. Il s’agit du point de rencontre entre la campagne (cultiver) et la ville (distribuer). La campagne qui tente à tout prix de se rattacher, s’ancrer et ainsi contaminer la ville. Le projet propose, entre autres, la réappropriation de la surface du quai en une promenade linéaire et rurale reliant la ville au fleuve.