Thèmes liés à ce projet :
Architecture
Culturel
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Mobilité
Paysage
Social
Urbain
Le désenclavement du quartier Parc-Extension s’incarne dans l’implantation d’un centre intercommunautaire pour délier les limites socioculturelles, démographiques et physiques avec son quartier adjacent à l’est, Villeray. Situé dans les emprises postindustrielles du chemin de fer causant l’enclavement, le projet propose d’utiliser les potentiels d’échanges et de réanimation urbaine du secteur de la Gare-Jean-Talon pour reconnecter les communautés environnantes.
Pour augmenter la fluidité des déplacements et donner une plus grande priorité aux piétons et cyclistes, la circulation est apaisée à l’aide de plusieurs interventions, et les parcours sont rendus plus fluides par l’élargissement des trottoirs et le surhaussement de la chaussée. La densification du bâti et les gestes formels topographiques permettent pour leur part de créer un paysage extérieur continu, ce qui contribue à retisser la trame urbaine morcelée.
Au niveau programmatique, une redéfinition des aprioris selon lesquels le centre communautaire se retrouve dans des espaces résiduels et non conçus pour ses usages est proposée. Le complexe vise plutôt à offrir des lieux définis, dont les programmes sont ciblés et balancés entre des fonctions communautaires et des fonctions de support économique, dans le but de créer des relations entre différents types d’usagers. Chaque parcelle est ainsi investie pour devenir un pôle programmatique, répartis sous cinq pavillons : sportif, éducatif, alimentaire, de travail et de réunion.
Le désenclavement physique est alors adressé par les nouvelles manières de traverser la voie ferrée et par la création du nouveau paysage continu permettant de reconnecter les parcelles vides. Le désenclavement social est pour sa part introduit par les nouvelles relations entre les communautés permises par la diversité programmatique.