La proposition prend la forme d’une promenade dont l’objectif principal est de simplifier l’organisation spatiale et mettre en scène un espace à l’échelle du piéton, répondant aux propositions du plan particulier d’urbanisme qui désirait revoir la géométrie des rues et diminuer la domination de l’automobile sur le site. Ainsi, la partie du boulevard Crémazie qui traverse le site est supprimée, et son flux automobile redirigé le long de Jarry Est. Se constitue un seul immense îlot de végétation unifié, connecté au tissu résidentiel, au-dessus duquel passe l’autoroute 40. Les résidents adjacents profiteront ainsi d’un parc, une extension sécuritaire de leur arrière-cour.
En écho au C.E.S.M, la Faille Jarry crée un geste tectonique qui se matérialise en plaques végétalisées de niveaux différents le long d’une crevasse d’où semble émerger la végétation. Ultimement, le projet transforme une fracture urbaine en une promenade piétonne dont l’empreinte est similaire à l’autoroute 40. Il unifie deux secteurs dans un lieu dont la perméabilité, l’intimité et la sécurité du piéton sont mises à l’honneur.