Thèmes liés à ce projet :
Finissant à la maîtrise en architecture (M. arch.), Vincent possède également un baccalauréat en sciences de l’architecture (B. Sc. Arch.). Toujours à la recherche de nouveaux apprentissages, il trouve important que l’architecture ne fasse pas que permettre aux gens de fonctionner dans un espace, mais qu’elle leur offre la possibilité de devenir meilleur. Il cherche un lieu de stage qui lui permette d’acquérir de l’expérience pour concevoir et réaliser des projets en trouvant des solutions basées sur les opportunités des situations existantes.
Le projet de pôle alimentaire s’implante à Rosemont, sur le boulevard Saint-Joseph en extension du parc Lafond. L’intention initiale est de venir régler le problème d’accessibilité alimentaire que l’on retrouve de manière générale à Montréal. Pour venir faciliter l’accès non seulement physique et économique mais également social et culturel à des aliments sains, on pose l’hypothèse qu’il faut rapprocher la population de toutes les étapes du cycle. Ainsi, le projet se compose d’espaces de production, de transformation, de distribution, de préparation, de consommation et de valorisation.
Concrètement, le projet se présente comme une interprétation de la serre dans laquelle le paysage vient se fondre. Un espace d’agriculture urbaine central se développe sur le toit du rez-de-chaussée, permettant de lier visuellement ce jardin collectif aux espaces qui le ceinturent. La serre, ainsi percée, vient recouvrir l’ensemble des fonctions du bâtiment, que ce soit les cuisines, le marché ou le restaurant.
Le site où s’implante le projet est l’un des plus gros îlots de chaleur du quartier et subit de grands changements dans son organisation pour venir limiter cet impact environnemental. Aussi, le stationnement se retrouve en sous-sol, ce qui permet de venir reverdir l’ensemble du lot et de doubler la capacité de production du projet pendant la saison estivale. Les différents types d’activités offertes telles les salles de réception, les cours, le café ou la ferme permet de rejoindre un grand nombre de personnes et de créer une communauté essentielle au mode de fonctionnement coopératif. C’est grâce à la participation citoyenne que ce projet espère améliorer les habitudes alimentaires de ses usagers en leur permettant d’avoir une meilleure connaissance et compétence quant à leur alimentation.