Quels dispositifs destinés aux vélos constitueraient un moteur de changement des habitudes de déplacement en voiture individuelle ?
Le but est d’utiliser le vélo comme un élément mobile dans la ville pour que le spectacle de la promenade devienne aussi attrayant que la promenade elle-même. Dans une optique de développement durable, le vélo constitue une solution de rechange, un nouveau mode d’appréhension de la ville de manière à changer la perception que l’on se fait des trajets pour qu’ils ne soient plus une perte de temps, mais plutôt des évènements stimulants qu’on anticipe quotidiennement. On peut alors espérer réduire notre utilisation de la voiture individuelle.
L’idée de base est de répondre au besoin de relier le boulevard Viger à la rue Notre-Dame en offrant une expérience marquée aux cyclistes de tout le quartier lors de la traversée de l’autoroute Ville-Marie, tout cela, en répondant à la demande de nouveaux lieux d’enseignement dans le secteur qui se prépare à accueillir de nombreuses familles.
Et si l’école faisait physiquement partie du trajet quotidien ? Étant donné les distances à franchir au-dessus de l’autoroute ainsi que la différence de niveaux à considérer, l’utilisation d’une rampe droite n’était pas viable. C’est pourquoi l’école se développe sous la forme d’une spirale qui vient desservir les trois niveaux du projet : la passerelle au-dessus de l’autoroute, la rue Notre-Dame et la cour d’école centrale (le niveau le plus bas). Cela sécurise la voie cyclable de sorte que ni les parents ni les enfants ne sont rebutés par le trajet vers l’école. L’école est la piste cyclable, la piste cyclable est l’école.