Gestalt | Mise en parcours des impressions haptiques du parc de Dieppe

Baccalauréat en Architecture

Le concept de gestalt est fondé sur une approche humaniste qui permet à l’homme de donner un sens à ce qu’il voit grâce à l’intégralité de son corps. Ce sont ses émotions, ses pensées et ses souvenirs qui s’allient afin qu’il puisse concevoir le paysage qui l’entoure et, ainsi, déceler ses formes et ses effets. Favoriser un constant dialogue entre les perceptions et les représentations formelles représente le processus inducteur de notre proposition architecturale. C’est en puisant dans la phénoménologie du site exploré que l’œuvre prend tout son sens. L’ensemble de ses parties discordantes s’additionnent pour former une unité structurée dotée d’une grande richesse multisensorielle.

La conception du projet s’articule autour d’une analyse approfondie du parc de Dieppe, basée sur nos perceptions sensorielles. Son statut de presqu’île explique l’omniprésence de l’eau, à la fois apaisante et déchainée, et ses effets sur l’homme qui y déambule. Cette dualité qu’exerce l’eau sur le corps amène l’homme à traverser une multitude d’émotions telles que le vertige, la méfiance, la sérénité, jusqu’à l’épanouissement total. Dans ce sens, notre proposition devient une interprétation tridimensionnelle de quatorze moments qui, par leurs caractéristiques singulières, ont su retenir notre attention au cours de notre familiarisation avec le site. Ces évènements ont été transposés chronologiquement, de manière à former un dispositif de marche architecturale, faisant du parcours son unique programmation. Ainsi, « La machine à marcher » met de l’avant les impressions haptiques marquantes du parc de Dieppe à travers la succession de dispositifs architecturaux.