Comment se réapproprier nos espaces publics en hiver ?

Baccalauréat en Urbanisme

Les villes nordiques comme Montréal sont confrontées chaque année à des conditions hivernales intenses qui viennent grandement affecter nos comportements et notre perception d’un milieu de vie.

Dans une ère où l’on reconnait enfin la primauté des piétons en ville, où l’on souhaite offrir un environnement sécuritaire, convivial et propice à la réappropriation de l’espace public et où l’on parle beaucoup de villes durables et résilientes, il est important de prendre en compte les différentes réalités saisonnières auxquelles la société fait face.

En effet, lors de la planification d’une ville ou d’une place publique, les urbanistes doivent tenir compte de chaque aspect du milieu dans lequel ils interviennent. Ainsi, ils sont en mesure de créer des environnements capables de s’adapter par eux-mêmes aux variations entre les saisons et aux différents stades d’une même saison sans nécessiter de transformations majeures ou coûteuses.

En partant du fait que les espaces publics contribuent fortement à améliorer la qualité de vie des citoyens en favorisant l’activité physique, en brisant l’isolement, en encourageant l’échange et en révélant le caractère identitaire des quartiers, etc., il est pertinent de concevoir nos espaces publics aussi en fonction des contraintes hivernales et non seulement en fonction de la période estivale.

Dans le cadre de ce projet, j’ai étudié l’initiative du Laboratoire d’Hiver mis sur pied par La Pépinière, Vivre en ville et Rues principales, en collaboration avec l’arrondissement Ville-Marie. Je me suis basé sur les critères d’analyse de M. Olivier Legault adaptés de la théorie pour tenter d’évaluer si le parc Médéric-Martin respecte ces principes d’aménagements et peut être considéré comme un espace public hivernal de qualité.

Fichiers téléchargeables
Hubert Gaboury-Potvin