Thèmes liés à ce projet :
Dotée d’un esprit méthodique, j’ai toujours aimé me pencher sur des problèmes spécifiques et été amenée à les résoudre. Mon parcours universitaire m’a permis de développer ma créativité, mes aptitudes d’analyse et une attitude critique qui font de moi une conceptrice capable d’imaginer, de représenter et de maîtriser la réalisation matérielle des espaces intérieurs. Je suis une jongleuse à l’âme ouverte qui n’a pas peur de relever des défis!
Comment créer un environnement propice à l‘intervention et la réintégration des femmes victimes de violence conjugale? C’est au sein du refuge et centre pour femmes et enfants violentés La Moisson que cette problématique sera explorée tant sur le plan psychologique, social et du design.
C’est autour de la notion de « chez-soi » et de « deuxième maison » que la conception du projet s’articule. L’idée générale est de retranscrire subtilement cette atmosphère de maison et d’intégrer dans le centre des activités en continuité avec leur vécu afin que les femmes s’y sentent comme chez elles.
Situé dans la Polyclinique des générations à Saint-Eustache, le centre La Moisson est sensible aux besoins, aspirations et intérêts de chacune. En plus de fournir tous les outils et informations dont la femme nécessite, il offre des activités qui visent un partage de savoir et d’expériences. Elles permettent ainsi de créer une communauté vivante, une communion naturelle et un sentiment d’appartenance chez les femmes et enfants qui fréquentent le centre. Il s’agit de recréer à même le projet ce sentiment d’appartenance qu’un individu peut ressentir envers sa ville natale, la maison dans laquelle il a grandi ou encore celle où il vit actuellement.
Ici, il est question de faire de nouvelles connaissances, de se recentrer sur soi ou encore se prêter à des activités sans pour autant sortir de sa zone de confort. C’est à travers cette démarche que La Moisson favorise le mieux-être, la connaissance de soi, l’affirmation de soi et le développement du plein potentiel des femmes et des enfants amenés à côtoyer le centre.