Art, science, technique? Pour moi, l’urbanisme est tout cela et bien plus, mais j’ai surtout découvert qu’il s’agissait d’une discipline profondément humaine. Ainsi, à travers les apprentissages et le partage d’opinions enrichissantes, diverses et originales avec des collègues et professeurs de tous horizons, j’ai compris que la mise en œuvre de principes urbanistiques pouvait avoir un réel impact sur le quotidien des gens. Le baccalauréat m’a convaincu de questionner ce qui m’entoure, de continuer à apprendre, à découvrir, à dépasser les limites et à m’ouvrir à des disciplines et à leurs passionné(e)s.
Le projet consiste en une démarche de recherche appliquée en gestion des risques. La ville de Saint-Raymond, située à une heure environ à l’ouest de Québec et sujette à des inondations fréquentes, particulièrement à cause d’embâcles, est le cas modèle de l’étude. Le projet est financé par le Ministère de la Sécurité Publique du Québec et supervisé par monsieur Pascal Marceau. En partenariat avec l’Université Laval, la CAPSA, le CEREMA et la Ville de Saint-Raymond, notre équipe de recherche vise à développer un outil d’analyse de la vulnérabilité aux inondations complet et en mesure de servir d’outil d’aide à la décision en matière de résilience et d’adaptation à l’échelle du Québec.
Mon objectif consiste à comprendre et approfondir la dimension environnementale de la vulnérabilité et proposer une méthode afin de la mesurer, la communiquer et l’intégrer à l’outil d’analyse global de la vulnérabilité. Cette méthode prend la forme de l’indice de vulnérabilité environnementale de la bande riveraine aux inondations (IVEBRI). Cet indice, qui se base sur une analyse visuelle de segments de 100 mètres par 10 mètres de bande riveraine, allie la simplicité d’utilisation de l’indice de qualité de la bande riveraine (IQBR) et l’accessibilité des images satellitaires de Google Earth tout en nécessitant peu de données. Il se base sur des indicateurs de perméabilité des surfaces et de susceptibilité des rives à l’érosion.