Sortant du Baccalauréat en géographie de l’UQAM et ayant vu naître une passion pour l’urbanisme et la géomatique, il choisit alors de se tourner vers des études de deuxième cycle en urbanisme. Il a une préférence sur des sujets comme l’étalement urbain, le transport, la fluctuation de la valeur immobilière ou encore les risques environnementales comme l’eutrophisation des lacs, l’érosion des berges et les inondations. Ses ambitions futures sont de devenir directeur du service d’urbanisme d’une banlieue de Montréal et de rentrer dans l’ordre des urbanistes du Québec, en sortant de la maîtrise en décembre 2017.
Que signifie le concept d’« accessibilité urbaine au panier circulaire »?
L’accessibilité urbaine comme elle n’a jamais été vue : une accessibilité universelle par la population pour la population. Selon le proverbe chinois : « donne un poisson à une personne et elle se nourrit aujourd’hui; apprend-lui à pêcher et elle se nourrit toute une vie », outiller un individu équivaut à une richesse infinie.
Partant de ces principes, l’équipe d’étudiants a imaginé un prototype à matérialiser à Pointe-Saint-Charles, laboratoire d’économie circulaire. Elle a proposé la Mycothèque, qui se veut une organisation citoyenne mettant en réseau leur savoir-faire, leur savoir-être, leurs ressources et leurs outils afin de subvenir à leur besoin de base et d’augmenter l’empowerment.
Concrètement, la Mycothèque souhaite s’appuyer sur les organismes communautaires déjà présents pour naître et croître, en mettant en lien l’expertise citoyenne. Elle est caractérisée par des volets dont les limites sont floues :
- Le Forum ouvert, une plateforme de consultation et de rencontre;
- L’Université populaire, une vitrine de partage d’expertise d’empowerment et d’économie circulaire;
- Le Lab, un centre d’expérimentation d’économie circulaire accessible à tous, qui vérifie la pertinence pour la population;
- Le Capharnaüm, le lieu par excellence pour trouver les ressources nécessaires afin que chaque individu puisse réaliser ses projets; et
- L’Escouade pérégrine, une équipe qui prélève et partage l’expertise ailleurs sous le thème de la solidarité internationale.
Inspiré du mycélium, autrement appelé racine de champignon, ce prototype s’implante dans une communauté, canalise les ressources, met la population en réseau et permet son auto-amélioration.