Je viens de la région lanaudoise. Par le fait même, je connais les divers enjeux propres à cette région, ceux-ci diffèrent largement de ceux de la métropole. Comme je désire m’établir en région, je me suis investie dans l’atelier d’été portant sur la densification des quartiers anciens de Drummondville pour approfondir ma réflexion sur la manière dont une région urbaine peut poursuivre une croissance durable par l’entremise d’une consolidation de ses quartiers anciens. Par la suite, j’ai eu la chance de participer à l’atelier Espace régional d’architecture de paysage pour développer des aptitudes relatives aux paysages ruraux et au développement de leurs collectivités.
Le présent projet terminal porte sur la question des Tiny Houses. Avec l’ouragan Katrina et la crise immobilière, ce petit habitat émergeant aux caractéristiques bien particulières a vu le jour au tournant des années 2000, chez nos voisins américains. La Tiny House est à ne pas confondre avec la maison mobile qui a gagné en popularité au Québec vers les années 1970 et qui possédait une volumétrie très rectangulaire ainsi qu’une philosophie derrière qui différait largement de celle observée avec le mouvement des Tiny Houses.
Le questionnement maître de ce projet fut donc le suivant :
Dans le contexte actuel des municipalités québécoises situées à l’extérieur des grands centres urbains, quels sont les freins et les leviers à l’implantation des Tiny Houses ?
Pour être en mesure d’y répondre, j’ai étudié deux terrains d’étude : la municipalité de Lantier et la Ville de Saint-Lin-Laurentides, puisque ces deux municipalités traitent toutes deux du sujet des Tiny Houses, mais de façons différentes. La municipalité de Lantier les autorise en partie, tandis que la Ville de Saint-Lin-Laurentides ne les permet pas encore, mais subit de fortes pressions pour les autoriser.
De cette étude, plusieurs freins et leviers nous ont été dévoilés. En termes de freins, on peut penser aux règlementations municipales et à l’acceptabilité sociale et en termes de leviers, on peut penser à la médiatisation et au prix.
Au final, j’ai été en mesure de formuler des recommandations aux deux terrains d’études et aux municipalités québécoises en général.