L’urbanisme est pour moi un domaine qui se démarque par la diversité de ses disciplines. À travers l’architecture, le design urbain et le développement durable il permet de créer des milieux de vie durables qui mettent de l’avant l’utilisateur. L’innovation dans les développements immobiliers est un aspect qui m’attire particulièrement puisqu’il permet d’allier créativité et fonctionnalité lors de leur conception, dans le but de repenser les quartiers urbains et d’ainsi proposer des interventions innovatrices. La mise en œuvre de ce type de quartier me tient particulièrement à cœur, puisque cela touche l’usager et son bien-être au quotidien.
Mon projet terminal s’inscrit dans l’intégration de la proximité en banlieue, en reprenant le concept de la ville cohérente qui priorise l'habitant et son mode de vie lors de sa conception. L’application de cette théorie de façon plus concrète m’a permis de considérer les défis imposés par les développements traditionnels au sein des quartiers résidentiels. Les formes que l’on connait à ce jour sont tributaires de l’automobile, qui a été un moteur de développement clé permettant leur autonomisation et causant, par la même occasion, l’éloignement des habitants de leurs destinations, faisant de la voiture un mode de déplacement de premier choix.
C’est à travers l’analyse de deux cas québécois : l’aire TOD de Candiac et l’écoquartier Urbanova, que j’ai vu une réponse à l’étalement urbain. Ces projets sont présentés comme étant innovants en matière de développement immobilier durable puisqu’ils placent le transport actif et collectif au centre de la planification.
L’objectif de mon projet est de vérifier cette hypothèse à l’aide des concepts de base de la ville cohérente. À travers une grille d’analyse je pourrai déterminer quels éléments sont essentiels à prendre en compte afin de créer des milieux de vie complets qui se démarqueront des développements monofonctionnels. Cette approche m’a permis d’identifier les aménagements à prioriser de façon permanente lors de la planification des quartiers périphériques de manière à mettre de l’avant le transport actif et ainsi penser des banlieues à échelle humaine.