L’urbanisme est pour moi le moyen de créer de nouveaux cadres de vie intégrant à la fois créativité, environnement durable et culture. C’est un domaine multidisciplinaire qui permet d’explorer diverses avenues ouvrant les portes à un monde de possibilités. L’apport à la collectivité ainsi que l’expérimentation de nouvelles façons de concevoir l’espace sont des éléments auxquels j’accorde de l’importance. La possibilité d’associer le domaine des arts, une de mes passions, à celui de l’urbanisme est une source de motivation.
Mon projet terminal se traduit par la volonté d’étudier la mise en œuvre de quartiers culturels sous l’angle des théories de la ville créative et des milieux innovateurs. La capacité d’une ville à offrir une exploration urbaine constituée de découvertes et de rencontres improbables rejoint ces concepts. La dimension culturelle « dans son sens le plus large [..] peut aujourd'hui être considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances » (UNESCO, 1982). L’objectif de mon projet est donc d’analyser le positionnement de la culture comme source de croissance économique, de développement local et d’attractivité dans le contexte municipal. Le Quartier des Arts et du Savoir de la Ville de Saint-Jérôme, planifié au sein du nouveau programme particulier du centre-ville est le territoire d’étude. J’ai élaboré un diagnostic de la situation actuelle en identifiant les caractéristiques présentes dans le milieu, celles méritant d’être approfondies et pour terminer, les éléments manquants à la planification. De ce constat, j’ai ciblé des actions sur le court, moyen et long terme que la Ville gagnerait à effectuer afin d’assurer la mise en œuvre de leur quartier culturel ainsi que sa pérennité.