Un voyage de deux ans autour du monde m’a donné goût à l’urbanisme. Sans savoir ce que c’était, sans connaitre même l’existence de ce mot. Elle est comique, quelquefois, la nécessité qu’on a de mettre des mots sur les émotions, les intuitions, pour que celles-ci deviennent réelles. C’est ce qui s’est passé dans mon cas pour avec le domaine de l’urbanisme.
Le baccalauréat m’a permis de préciser mes aspirations vers les domaines de la mobilité, des transports et, plus récemment, de la gestion des risques. Ce sont ces mêmes domaines qui ont, tout naturellement, orienté le thème de mon projet terminal.
Dans l’ère actuelle de changements climatiques majeurs, la prise en compte du risque et la réduction de la vulnérabilité des villes deviennent une priorité. De ce fait, l’aménagement et la planification sont des domaines qui ne peuvent plus faire abstraction des risques, ils doivent être réalisés de manière à améliorer la résilience urbaine.
L’étude que j’ai réalisée vise à évaluer l’impact de l’accessibilité sur sa vulnérabilité dans le but de créer un indice (IVAI) agrégeable à ceux de la sensibilité sociale (ISSAIP), territoriale (IST) et de la capacité d’adaptation (IAdapt). Ces indices sont développés dans le cadre d’un projet supervisé par I.Thomas et financé par le ministère de la Sécurité publique. Mon projet s’attarde sur la notion d’accessibilité du territoire et de ses infrastructures essentielles, notamment depuis les centres de secours. En effet, afin de rendre compte d’une manière encore plus fine la sensibilité d’un territoire il est nécessaire de connaitre l’accessibilité à ses infrastructures essentielles.