Découvrir l’urbanisme s’est avéré être pour moi l’opportunité de pouvoir alimenter ma curiosité et ma soif de comprendre le monde qui m’entoure. Cela m’a permis d’enrichir la perception que j’avais de la ville pour passer du regard du simple citadin à celui du jeune spécialiste sensible aux mécanismes qui font évoluer le territoire. Les champs de la mobilité et du design urbain m’interpellent plus particulièrement, car je pense que la ville est façonnée par la relation que nous entretenons avec l’espace et la manière de se mouvoir dans celui-ci.
À l’instar de beaucoup de quartiers nord-américains, le secteur des Galeries d’Anjou, dans l’est de l’île de Montréal, s’est bâti grâce aux infrastructures de transports autoroutiers qui ont conditionné son développement urbain pour le meilleur et pour le pire. Dans le cadre de ce travail, je me suis proposée d’approfondir la réflexion sur le projet de prolongement de la ligne bleu du métro de Montréal et plus particulièrement sur les opportunités de développement local et régional qu’offre l’implantation d’une future station à Anjou.
Je m’appuie d’abord sur une étude urbaine qui, à travers les forces et les faiblesses du secteur, a permis de faire ressortir des enjeux d’aménagement auxquels il fait face, notamment sa fragmentation.
Ensuite, à la lumière de ces enjeux, j’explore la piste de l’implantation d’une station de métro comme outil de transformation du territoire. À savoir, le potentiel de compléter l’offre en mobilité, mais aussi de dessiner des corridors permettant de raccorder les fragments du secteur des Galeries d’Anjou qui, en outre présente de nombreux atouts.
Enfin, je propose des orientations d’aménagement pour mieux intégrer l’infrastructure de transport à l’environnement urbain afin d’engendrer un maximum de retombés positives à l’échelle métropolitaine, mais surtout à l’échelle locale.