L’urbanisme est une discipline peu connue, mais indispensable. Mon choix vers ce domaine qui combine à la fois architecture, histoire, économie, sociologie, etc., s’est fait sur un coup de tête, mais surtout dans le but de satisfaire ma curiosité sur ce qui m’entoure : la ville.
Mon parcours m’offre un regard neuf sur les différents espaces que l’on habite, tant urbains que ruraux. De plus, il m’a permis d’acquérir une nouvelle façon de comprendre comment les choix du passé ont influencé ceux d’aujourd’hui et comment ces choix influenceront les générations à venir.
Depuis quelques années, le pôle de Sainte-Foy émerge comme centre économique. Le centre-ville de Québec conserve son statut de centre historique, politique et culturel, mais Sainte-Foy offre de meilleures opportunités pour le développement immobilier. Des promoteurs privés profitent de l’émergence de ce nouveau pôle d’activités économiques pour proposer des projets d’envergure qui changeront l’image de Québec. Parmi, ces projets le plus important est, sans aucun doute, celui du Phare de Québec.
Ce mouvement d’une partie de l’activité économique n’est pas unique à Québec. Les villes d’Istanbul, en Turquie, et de Paris, en France, conjuguent avec ce phénomène depuis quelques années déjà. Elles servent donc de référents dont Québec pourrait s’inspirer pour réfléchir aux futurs aménagements nécessaires à la cohabitation entre son centre historique et Sainte-Foy. Mon projet consiste donc en une analyse de ce phénomène à Québec et, grâce à ces référents, aux choix d’aménagement qu’elle devra faire pour assurer la pérennité de son centre historique et créer un milieu de vie diversifié pour son nouveau centre économique.