Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours été fasciné par les villes et leur aménagement. Le vaste domaine que constitue l’urbanisme me permet donc de regrouper à la fois mon attrait pour les villes et mes intérêts très variés, qui vont du transport et des réseaux de transport, à l’immobilier et au développement durable. De plus, ayant passé la majeure partie de ma vie dans la banlieue de Montréal, il ne fait aucun doute que la relation entre l’habitat et la mobilité a toujours suscité un grand intérêt chez moi, ce qui m’a poussé vers ce choix de projet terminal.
L’engouement pour les aires TOD à Montréal se concrétise lorsque la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) adopte, en 2011, son premier Plan métropolitain d’aménagement et de développement, où elle cible un certain nombre de zones pour y aménager des aires TOD. Le TOD, concept issu des années 1990, est une communauté mixte située aux abords d’une gare de transport en commun structurant offrant un environnement adapté à la marche qui a pour but de diminuer la dépendance à l’automobile. Ainsi, l’objectif visé par la CMM est ambitieux : l’organisation cible pas moins de 155 aires TOD pour le Grand Montréal et ce, dans le but d’y loger 40% des nouveaux ménages qui viendront s’installer dans la région d’ici 2031.
Maintenant que cet objectif est mis en place depuis quelques années et que des projets du genre se développent depuis la fin des années 1990, il est pertinent de procéder à une analyse de la situation. Cette analyse permettra de voir l’état de ces projets et d’évaluer de quelle manière ces zones répondent aux objectifs du PMAD de la CMM et aux définitions que l’on retrouve dans la littérature portant sur les aires TOD.