Passionnée par la découverte de choses nouvelles, j’ai choisi l’urbanisme pour combler cette soif de connaissances. Étant un métier multidisciplinaire, j’étais convaincue de pouvoir y trouver ma place. Effectivement, mon baccalauréat m’a permis d’explorer différentes branches du métier, soit la sociologie, l’économie, l’histoire, le droit et le design. Parmi ces dernières, j’ai découvert que mes intérêts sont grandement dirigés par les dimensions économiques et sociales et c’est dans ce sens que mon projet s’est orienté. Ainsi, il portera sur l’étude de la possibilité d’implanter une politique visant la rétention des familles dans le centre-ville de Montréal.
Dernièrement dans les médias, on entend souvent que Montréal peine à retenir les familles au centre-ville. Par ailleurs, malgré la grande vague de migration qui se fait vers les banlieues, Montréal reste une ville en pleine expansion. Effectivement, on peut dire qu’il existe des circonstances, qui font en sorte que Montréal et ses banlieues vivent cette forte croissance. Cela va sans dire, que ce développement est en corrélation avec le choix résidentiel de chaque individu. Ces choix sont guidés par l’aspiration qu’a le ménage pour son futur lieu de résidence. Ils peuvent être limités par de nombreuses contraintes. Ces dernières découlent des préférences et des ressources que possède le ménage pour faire sa sélection. Ces contraintes peuvent être économiques, géographiques et sociales.
Suite aux propositions faites par le maire de Montréal, Denis Coderre, qui suggère une politique visant des moyens de rétention des familles dans le centre-ville. Je me suis intéressée aux défis auxquels devra faire face la stratégie pour son application, soit en étudiant les caractéristiques de chaque arrondissement impliqué dans la politique ainsi que les besoins et les aspirations des familles.